Témoignage de Coralie qui se rend à son travail à vélo

Témoignage de Coralie qui se rend à son travail à vélo

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Publié le 13/04/2020 à 8h00.

#tousalamaison #restezalamaison #ensemblealamaison

Témoignage de Coralie, Issy-le-Moulineaux

Type de moyen de transport : Vélo classique sans assistance électrique

Equipement de sécurité : Gilet jaune, feux avant et arrière, casque + les lunettes transparentes pour éviter les mouches dans les yeux !

Typologie de parcours : mixte, pistes cyclables et routes

Distance parcourue depuis 5 ans : 6 000km à la louche.

PO : Bonjour Coralie, nous sommes dans notre quatrième semaine de confinement et comme beaucoup tu es en télétravail. Néanmoins, tu fais partie des personnes qui utilisaient un vélo sans assistance pour se rendre à leur travail et qui reprendront cette bonne habitude à la reprise. Peux-tu m’en dire plus sur ce choix et ce qui t’a motivé ?

CG : Bonjour Patrick. Au départ, c’est le soleil qui m’a mise en selle ! Les beaux jours arrivaient, pas de confinement en vue et je me sentais comme enfermée dans ma voiture (besoin de vacances sans doute !).  Avant de me lancer, j’ai fait quelques essais avec Vélib et j’ai vraiment physiquement ressenti cette liberté du grand air ! J’ai donc continué l’aventure, mais sans Vélib : la station était un peu loin de chez moi.

Même avec du recul aujourd’hui, c’est toujours ce besoin de m’aérer l’esprit qui me motive. C’est difficile à t’expliquer, mais quand je rentre en vélo du travail, j’ai vraiment l’impression de faire une coupure, de me vider la tête avant de rentrer et d’entamer la soirée.

Je n’oublie pas l’aspect écolo de la démarche, important aussi !

La perte de temps aurait par contre pu me démotiver. Mais bonne surprise : je pense que je mets en moyenne moins de temps en vélo qu’en voiture, si je compte les journées embouteillages, …. J’avoue c’est  une chance de pouvoir me rendre au travail en vélo. Ce n’est pas possible pour tous, évidemment, mais si vous pouvez, faites le test !

PO : Clairement ça donne envie 😊 et depuis combien de temps as-tu adopté ce type de moyen transport et combien de kilomètres as-tu parcouru ?

CG : Je pédale depuis maintenant 5 ans. Je n’ai pas de compteur pour te donner le kilométrage exact mais je dois parcourir environ 1 200km par an.  6 000km en 5 ans, c’est une belle distance, non ?

Au départ j’utilisais mon vélo uniquement pour le travail. Maintenant il me sert aussi pour les petits trajets du quotidien, tant que je n’ai pas de charges lourdes à porter. J’ai même traversé la place de la concorde à vélo, presque vide, pendant  les grèves.

Mais pour le moment #Restons chez nous, mon vélo est resté figé dans son état au 16 mars.

PO : Oui c’est aussi le message que je voulais faire passer au début de notre échange. L’idée est bien de se projeter sur la reprise. D’ailleurs pourquoi un vélo classique et pas à assistance électrique ?

CG : Au moment où j’ai lâché le vélo de mes 14 ans (snif), je me suis posé la question de l’électrique.

Alors pourquoi un vélo classique ? Je suis à moins de 5km de mon travail, donc côté distance c’était faisable. J’ai aussi la chance de travailler dans une société qui met à disposition des vestiaires, des douches, … donc là aussi j’étais dans un contexte favorable.
Avec tout ça je me suis dit qu’en plus du moyen de transport ce serait top si je pouvais en même temps et sans m’en rendre compte faire un peu de sport. Et voilà le vélo classique était vendu !

PO : Et en termes d’entretien, as-tu eu des choses particulières à faire ?

CG : Je ne suis pas vraiment ce que l’on peut appeler une bricoleuse. Pour être honnête je ne fais pas grand-chose. Je regonfle les pneus de temps en temps (certainement pas assez souvent) et quand je vois que mes freins montrent des signes de faiblesse je vais à ma boutique de sport préférée et j’en ressors avec des freins neufs. Pas sûre que je sois un modèle à suivre !

J’ai crevé une fois donc maintenant j’ai toujours sur moi une trousse de premier secours du vélo : une chambre à air et des démonte-pneus…pas encore utilisés.

L’idée m’a déjà traversée de m’inscrire au cours proposé par la région pour entretenir son vélo,  ou sinon lui faire passer un contrôle technique une fois par an. A suivre…

PO : Et tu t’organises comment ?

CG : Je n’ai pas d’organisation particulière. Le matin j’enfile ma tenue de vélo et je la troque contre ma tenue de bureau en arrivant. Et inversement le soir.

Bon, l’hiver et sous la pluie c’est un peu plus compliqué : il faut penser aux gants, au K-way…

Et comme en voiture, j’écoute la radio ! Pas de panique, Patrick, je respecte bien évidemment les règles du code de la route. J’écoute la radio avec une enceinte portable clipsée sur le guidon, comme ça tout le monde en profite et moi je garde mes deux oreilles sur les bruits de la circulation.

PO : Oui c’est sûr la sécurité avant tout mais comme tu le dis cela ne t’empêche pas de te faire plaisir. Sinon, envisagerais-tu d’utiliser un autre moyen de transport individuel type trottinette ou autre ?

CG : Non j’aime bien le vélo, et même si ce n’est pas fondé, je me sens plus en sécurité que sur une trottinette ou une mono-roue.  

PO : Et si c’était à refaire ?

CG :  Je referais, sans hésiter ! Je tenterais même peut-être un weekend vélo en famille sur les bords de Loire. Je suis sûre que visiter des villes ou les châteaux de la Loire vélo offre une expérience différente. Mais là il me reste encore un peu de travail de persuasion à faire 😊.

PO : C’est vrai que c’est une tout autre façon d’aborder les choses !

Merci beaucoup Coralie pour le temps que tu m’as accordé. Prends soin de toi et de ta petite famille et à bientôt au travail.

#tousalamaison #restezalamaison #ensemblealamaison

PO

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