L’écomobilité dans les Landes
Publié le 06/10/19 à 23h00.
S’il y a bien un domaine où la France est en retard par rapport à ses voisins européens c’est bien celui du vélo !
Regardons plus précisément comment cela se passe en Europe. Pour cela je vais m’appuyer sur les chiffres communiqués par la Fédération Européenne de Cyclisme.
Sur les 28 pays de la communauté européenne, la France se classe seulement 19ème sur 28 avec 4% de la population qui utilisent le vélo comme moyen de locomotion principal contre 36% pour les Pays-Bas, 23% pour le Danemark (23%) et 22% pour la Hongrie, pays qui représentent le trio de tête !
La route est encore bien longue mais pour autant tout il ne faut pas voir le verre à moitié vide. En effet, l’état et les régions s’appliquent depuis quelques années à développer des plans de mobilités visant à améliorer la circulation et à diminuer la pollution.
Par ailleurs, certaines villes ou région de France se distinguent tout particulièrement et sont des exemples à suivre. Je citerai entre autres :
- Strasbourg, première agglomération cyclable de France avec 600 km de pistes cyclables et 20% de la population qui utilise le vélo pour aller au travail
- La Vendée avec ses 1150 km de pistes cyclables
- Les Landes avec 1700 km « d’itinéraires cyclotouristiques » et la Vélodyssée, qui longe la côte, aux voies vertes de Chalosse et de l’Armagnac, les Landes compte près de 300 kilomètres de pistes dédiées aux vélos
Pour démarrer cette série de reportages, c’est vers les Landes, où je passe une partie de mes vacances d’été, que je me suis naturellement tourné.
Pour commencer, c’est l’endroit rêvé pour tous les cyclistes et autres skateurs !
La preuve en est:
- des pistes cyclables à perte de vue, notamment les 300 km de la Vélodyssée qui permet de longer la côté landaise ! Un must à faire absolument.
- des aires de stationnement à foison
- des loueurs de vélos dans la plupart des stations balnéaires avec pour certains de très très beaux vélos proposés à la location.
Ici l’écomobilité fait partie du paysage pour ne pas dire de l’ADN de la région. Alors certes quand il fait beau et en période de vacances c’est toujours plus simple, plus facile, mais quoiqu’il en soit on ne peut que constater que les infrastructures sont bien là.
Justement pourquoi ne pas choisir de vous y mettre durant les vacances ?
On peut toutefois regretter deux choses :
- Le non respect des pistes cyclables par les piétons
- Les voies vertes (un mixte de piste cyclable et de zone piétonne) qui peuvent parfois être délicates sur l’aspect sécurité. Notamment en période estivale alors que dans certains cas ce n’est pas la place qui manque pour avoir deux zones bien séparées.
Ici, on vient surfer à vélo ou encore à skateboard !
En résumé c’est un art de vivre dont on devrait s’inspirer au quotidien !
PO